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  • : Tipikelt
  • : Association,créatrice en structures légères: Tipis, Yourtes, Accueil sous tipi,
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L'AMERINDIEN

collage2.jpgEn dehors de leur approche de la vie,l'Indien appréhende une grande liberté, un amour intense et absorbant pour la Nature, un Respect pour la vie, enrichissant sa foi en un pouvoir suprême,avec un principe de base: La Vérité,l'Honnêteté, la Générosité, l'Egalité,la Fraternité comme guide pour toutes ses relations 
                                   
LUTHER STANDING BEAR (1868-1939  Chef SIOUX  OGLALA 

                                 BLACK ELK
BlackElK-copie-1.jpgEntends ma voix
Pas pour moi même

Mais pour mon Peuple.
Entends moi dans ma peine
Je suis vieux
Entends ma voix
Que mon Peuple puisse encore
Etre dans le cercle sacré
Qu'il retrouve la Bonne Route
La Route Rouge
Oh fais que mon Peuple vive !
                 BLACK ELK 1931

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TANKA IYOTANKA- Taureau Assis
Sioux Hunkpapa 1834-1890              
Tanka-Iyotanka-Taureau-Assis-SIOUX-Hunkpapa.jpg

"Ceux qui ont eu le courage de renouer avec l'esprit du Peuple savent que, tout comme leurs ancêtres étaient traités de  "sauvages hostiles", eux mêmes sont à présent traités de "militants subversifs"
                     Léonard Peltier        















gg455.gif



            Harmonie
Cercle-Cr--ation.jpg













gg464.gif








ZULA ILE, Sioux Lower Brûlé


ZULA-ILE-Sioux-Lower-Br--l--.jpg















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INCHIN TANI MAPU MEU 
       MELEAYN "            
Incantation.jpg




















Notre-Terre-copie-1.jpg
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NITASSINAN est une association 1901
8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 21:38
 SOUTIEN

A Bussière-Boffy (Haute-Vienne),
quatre familles habitant en yourte sur des terrains dont elles sont propriétaires,
 rencontrent des difficultés avec leur municipalité.

MARCHE DE SOUTIEN : samedi 14 mars !

  http://www.youtube.com/watch?v=sDVF-oax7sU&eurl=http://yourtesbussiere-boffy.info/


Plusieurs familles vivant en yourtes sont menacées d'expulsion.


     La commune met en oeuvre une politique d'exclusion à leur encontre en leur refusant leurs droits de citoyens, et surtout en menant une procédure visant l'expulsion de leurs habitats légers, car elles vivent sur des terrains agricoles leurs appartenant.

     Malgré toutes leurs démarches administratives pour se régulariser, malgré leur apport culturel, social et économique à la commune (village repeuplé, école maintenue, projets locaux, etc.), et malgré leurs choix de vie en accord avec les directives européennes quant à l'environnement, la mairie persiste à refuser tout dialogue.

 

 C'est pourquoi nous appelons à une:

 

MARCHE DE SOUTIEN 

POUR LES FAMILLES MENACEES DE BUSSIERE_BOFFY

ET EN FAVEUR DES SOLUTIONS ALTERNATIVES

FACES AUX CRISES ACTUELLES.

 

 

LE SAMEDI 14 MARS

DEPART A 11H DU HAMEAU DU PETIT PIC

RASSEMBLEMENT A 11H30 DEVANT LA MAIRIE.

 

Située à 50km au nord-ouest de Limoges, consultez mappy ou Google Maps pour en savoir plus.

Contact : yourtesbussiere@yahoo.fr

 

La Mairie a entamé une procédure visant à leur faire démonter leurs habitats, mettant ainsi en péril leurs projets en cours.

Ces familles ont multiplié les démarches administratives afin d'inclure leurs terrains sur la Carte Communale pour qu'ils deviennent constructibles.
Malgré l'avis favorable de l'enquêteur public, la municipalité a choisi de refuser leurs demandes et de nier leurs droits civiques, les empêchant ainsi de régulariser leur situation.

Aujourd'hui la volonté de ces familles est de pouvoir vivre sur leurs terrains, dans la sécurité, dans des habitats écologiques, responsables et en bonne entente avec la municipalité.

Nous demandons une rencontre de conciliation avec la municipalité afin de concrétiser un projet de développement durable qui soit bénéfique à tous les habitants de la commune de Bussière-Boffy

Lien vers le texte : http://yourtesbussiere-boffy.info/

Pour faire un lien vers cette pétition, cliquez-ici
 
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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 10:26


TIPIKELT  vous informe  que l'aménagement d'une grange en atelier couture (type voilerie) a démarré.

- Mise à niveau du sol,
- Cavité au sol pour mise à niveau-sol de la machine à coudre,

Reste à faire :

- Assainissement murs- sol (chaux),
- Pose d'un plancher,
- fermeture fenêtres, porte,

Nous avons déjà trouvé les matériaux bois qui formeront le plancher,
Il nous manque une porte vitrée...
-Achat de chaux en perspective.

Les bénévoles sympatisants sont les bienvenus !

 une journée chantier est programmée pour le samedi 24 janvier 2009

Cet atelier pourra fonctionner associativement et sera ouvert à tous les adhérents.

                        Qu'on se le dise !

                                                             A bientôt!  

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 21:29

TIPIKELT

   a eu la joie d'accueillir en cette saison 2008, durant ces 5 mois,

 160 enfants de 6 à 14 ans  et 24 animateurs des  Centres de loisirs de    Brest et sa région , pour la journée ou le week end  ,

afin  d'y découvrir le tipi , ainsi que quelques aspects de la Culture des Indiens d'Amérique.

Le Tipi a ainsi accueilli les groupes de :

Plouguin,

Landunvez,

Plougourvest,

La Martyre,

Lanrivoaré,

Plouarzel ,     de Familles Rurales,

ainsi que le groupe des "Eclaireurs et Eclaireuses de France", de Brest

 Au fil de  ces séjours, nous  avons expérimenté plusieurs aspects de la    Culture Indienne :

 

     -  L'histoire , l'utilisation et l'expérimentation du tipi, avec cuisine sur le feu de  bois ,  sous    un tipi Sioux de 7.50m; 

 

-  La découverte des animaux totems et la réalisation du bouclier de chacun ,

   grâce aux "Cartes-Médecine"  de Jamie  Sams ,  

 

- L'utilisation des Pictogrammes Indiens, pour écrire ;

 - Les "Peintures sur Visage"  ,  Authentiques, symbolisant le caractère de chacun ;

 - La confection d'un sac Médecine décoré, pour y mettre ses petits trésors et alliés ;

 - La Création du Batôn de Parole, servant à s'exprimer dans le groupe,

   ...Grands Jeux à devinettes indiennes et ballades à la grève , à la recherche de trésors , furent  le quotidien ...

L'esprit Indien s'éveille petit à petit...

 -

 

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 19:24

                                                                               Garrigue Audoise

C'est au coeur de ces paysages de l'Aude, que l'aventure continua. Nous y avons passé quatorze ans,
dont sept  sous tipi.
Ce fut aussi des aventures magnifiques, inoubliables, , l'arrivée de mon troisième fils,
des rencontres ,des partages.
Beaucoup de personnes, en quête d'une autre façon de vivre, se
sont retrouvées , sans vraiment savoir pourquoi ils étaient là , dans l'Aude, des gens de tous horizons et nationalités , qui se sont retrouvés là, comme ça...
Nous nous sommes organisés, par le bouche à oreille, pour trouver un endroit où mettre un campement.
Nous avons trouvé une grande vallée désertée, appartenant à une association qui n'était plus sur le terrain,
 il devait y avoir au moins quinze hectares, un espace immense !.

Et petit à petit , nous nous sommes installés dans cette vallée, petit à petit, plein de gens sont arrivés, à la fin nous étions plus de cent.

La plupart des personnes vivaient sous tipi, et d'autres habitaient dans leur camion.
Il y avait une bonne cohésion en général entre les personnes, et nous avons essayé de recréer un lieu communautaire, en étant aussi le plus autonome possible.
On a déclaré une association,afin de développer et faire connaitre l'habitat tipi ; fait un atelier tipi où beaucoup y ont été crée , dont notre grande "big lodge" communautaire de 8m. 
Dans cette vallée, qui se situe entre Limoux et Carcassonne, nous y avons fait aussi des jardins collectifs, des spectacles, joués notamment dans la cité médiévale de Carcassonne.
Nous avons aussi accueilli un groupe de handicapés mentaux sous le grand tipi pendant plusieurs jours, séjour qu'ils ont adorés,vu leurs mines réjouies lorsqu'ils étaient au coin du feu.

On a aussi animé un quartier de Toulouse , lors d'un projet de la ville, appelé :  "Sortez de votre réserve"
A cette occasion nous avons monté 6 tipis prés des HLM  , en y animant différents ateliers,
la fête s'est terminée sur un grand festival où nous avons assuré l'espace "back stage"  dans la "big lodge" pour les artistes.
Un autre épisode mémorable,  fut la rencontre avec une délégation d'Indiens Lakota, en tournée en France avec l'association "Amitiés Franco-Lakota" C'était à plus de 100 km de notre vallée, un petit village, où était prévu plusieurs journées programmées avec les Indiens, dont discussions, conférence de presse ,spectacle, ceci dans le cadre culturel d'un rapprochement Occitanie-Lakota.
Nous y avons ramenés nos tipis, certains y sont même allé à cheval avec leurs enfants...
Après plusieurs jours de rencontre avec les Lakotas dont Birgil Kill Straight (Chef politique) et
Johnny Looking Cloud (Chef spirituel ) , nous les avons invité à venir nous voir au tipi, que nous avions pu monter sur le terrain de foot. Ils en sont restés ébahis ne s'attendant pas à rencontrer une tribu sous tipi en France ! Nous leur avions ramené des cadeaux de notre vallée, différentes sortes d'argile, de l'eau de nos différentes sources ,des plumes,des pierres de quartz ,  de l'artisanat confectionné par nos soins...


Cette expérience dans la vallée de Coumeille a été pour moi très importante dans mon parcours...
En fait toute ma vie sous tipi a été jalonnée de différentes histoires, et toutes aussi passionnantes les unes que les autres, et qui se faisaient comme ça , sans cogiter, qui arrivaient par des rencontres et puis par la volonté de tout le monde pour mettre quelque chose sur pied, et le faire, le vivre...


- Et à chaque fois... quand vous quittiez un groupe, au bout de chaque expérience, n'y avait il pas un épuisement du groupe... ou de l'apport qu'il pouvait vous faire ?

KLer - - Oui, il y a toujours un genre d'épuisement, quand on partait c'était aussi quelque part épuisé...pour un temps...
La vie communautaire telle que je l'ai vécue, n'a jamais eu ni de lois ni de règles; 
L'histoire était agrémentée en fonction de chaque individu, puis lorsque d'autres arrivaient ,n'ayant pas vraiment le même esprit , genre de vie, et recherches, et  ramenaient plus, un côté  "alcoolisé",  "distroy"  , des gens qui ne cherchaient pas spécialement à vivre d'une bonne façon,cela a aussi contribué à la dissolution du groupe et à son épuisement.  Au bout d'un moment, chacun sent qu'il vaut mieux reprendre ses billes et bouger, plutôt que de rester dans une ambiance qui n'est plus harmonieuse...
 Et c'est toujours comme ça que je l'ai vécu...
En Espagne aussi, j'ai quitté le village, dès qu'il y a eu des conflits, des tensions entre nous .
Si on ne reussissait pas à régler les problèmes, mieux valait se séparer.
C'est pas évident , finalement de régler les conflits et les tensions dans un groupe, il faut vraiment une "force de vouloir" , mais si il n'y a pas cette force là qui habite chacun, il n'y a pas d'issue en fait.
Les chemins se séparent et puis après, c'est autre chose qu'il y a à vivre; enfin je l'ai toujours bien vécu, ça n'a pas été des déchirements, il y avait oujours l'optimisme de la suite...
. D'un côté on peut dire que c'est peut être dommage de se séparer, qu'il aurait été intéressant de pouvoir continuer, de s'accrocher... dans toutes ces expériences là , c'est un peu brut, je veux dire qu'il n'y a pas de réflexions vraiment menées comme un projet bien établi, bien pensé, bien réfléchi, là c'est des
impulsions qui font que l'on se retrouve et puis après si ça ne va pas...
Ca n'a jamais été évident de pouvoir garder une harmonie...(silence)
Après avoir quitté la vallée, j'ai eu quelques expériences plus isolées avec Patrick et les enfants, moments où nous avons plus travaillé sur nous même avec des techniques de médecines holistique, avec notamment une recherche sur la guérison par les pierres semi-précieuses et des excercices liés à la respiration. Nous avons aussi à cette époque lu beaucoup d'ouvrages
sur les différentes tribus indiennes afin de s'en imprégner et de parfaire nos connaissances.

                                             Patrick écorçant les perches du nouveau tipi
A cette époque, ses trois garçons sont âgés respectivement de cinq ans , trois ans et un an,
Le "manque de structure" dans l'organisation de sa communauté n'a pas permis la mise en place comme elle l'aurait souhaitée d'un enseignement pour les enfants en âge d'aller à l'école primaire.

Son souhait était que : "... ils vivent eux aussi des expériences communautaires dans une école avec d'autres gamins"

Après une période pendant laquelle les aînés fréquentent l'école de manière sporadique et après avoir testé les cours par correspondance; la nécessité de scolariser régulièrement ses enfants amène Kler et ses enfants à se rappocher du village , dans un premier temps toujours sous tipi  : " Là je me suis retrouvée seule, vraiment seule dans mon tipi à côté d'une maison où il y avait des gens aussi qui vivaient d'une manière communautaire ; mais pour moi trop seule, et c'est là que j'ai choisi de partir vivre en maison" .

KLer - - J'ai donc trouvé une petite maison dans ce village, et j'y ai passé sept ans... mais toujours en relation avec le même cercle de gens, ne réussissant pas non plus à m'intégrer à la population, et même sans parler d'intégration mais de relationnel, très très dur, je ne me sentais pas à l'aise .
Aujourd'hui je ne me sens pas plus à l'aise d'ailleurs, c'est comme si je m'étais décalée à vie ! même si aujourd'hui ici en Bretagne , j'ai réussi à entreprendre des actions afin de faire connaitre le tipi. Je me suis dit que peut être mon action maintenant était de commencer à m'ouvrir vers le monde extérieur avec les tipis pour les montrer, les mettre debout dans des villages à l'occasion de fêtes et que ça puisse aussi être un message, un témoignage de mon expérience, un témoignage que j'apprécie faire aujourd'hui...le faire découvrir aux enfants et  à tout le monde.
Et je sens qu'à travers une fête, c'est pas pareil non plus que de le vivre bien sure, c'est comme une exposition, quelque part c'est artificiel, mais il y a en fait pas mal de monde à venir s'y intéresser, ils me posent des questions, car ils n'ont jamais vu ça, c'est sure des tipis on n'en voit pas non plus partout, bien que ça se répandent de plus en plus, petit à petit.
Je trouve quand même qu'il y a un intérêt à ce genre d'action, cela me fait plaisir, parce que c'est la première fois finalement depuis cette expérience de vie sous tipi , que je m'ouvre à la société, on me contacte par example pour faire des ateliers contes ou des ateliers de "peintures sur visage" ,le tipi servant d'espace pour tel ou tel atelier. 

KLer a également trouvé un espace de témoignage grâce à des animateurs de Jeunesse et Sports qui ont choisi les Indiens d'Amérique comme thème structurant d'animations. L'initiateur de ce thème est titulaire d'un doctorat en ethnologie sur la civilisation Amérindienne, son projet initial a été d'adapter les pictogrammes indiens pour en faire un mode de communication écrit à l'usage des personnes analphabètes.


Kler - - Le thème est vaste...il prend de l'ampleur dans le sens  où il part d'une démarche authentique, qui n'est pas du folklore mais du réel qui s'est passé, et qui reste d'actualité parce que les indiens essayent tant bien que mal, certains, quoique très peu,  de garder leurs coutumes, leur façon de vivre, leurs croyances, leur philosophie, et donc celà reste quelque chose de concret et d'authentique, ainsi que les paroles anciennes restent vraiment d'actualité.
Voilà, on essaye de trouver des façons d'appréhender le monde des amérindiens par des détails qui pourront se transmettre aux groupes d'enfants et qui va donc rester dans un cadre éducatif; groupes de loisirs, familles rurales.

Dans toutes vos expériences, quel était justement votre rapport à la culture amérindienne historique, est ce qu'il y avait pour vous un lien entre l'adoption de cette culture et l'idée de se rapprocher d'eux, est ce qu'il y avait ce rapport là ?

Kler - - Oui, il y avait ce rapport là,oui bien sure, car les tipis étaient de véritables tipis sioux, je continue à en faire, c'est une forme particulière, il est en forme d'oeuf, la partie la plus ronde correspondant à l'entrée.
en fait , c'est sans réflexion préalable, de coller à la civilisation iindienne mais le tipi, c'est comme une porte qui nous projette finalement dans la vie indienne, sans que l'on s'en rende compte, c'est aussi une synergie qui se passe dans un groupe de personnes et des éléments apportés par certains qui par example savaient faire des saunas, çe sont des connaissances qui me sont arrivées comme ça, je dirais par magie, sans chercher .
Ici en Europe, c'est l'Angleterre qui reçoit directement la synergie des Etats Unis.
C'est arrivé comme ça et ensuite en Bretagne, et très vite quand l'on adopte ce style de vie , on se sent Indien.
Très vite je sentais que c'étais comme ma famille, je les sens comme mes frères et quand petit à petit on apprend, on lit toutes leurs valeurs etc... enfin tout me parle dans leur culture, leur respect par rapport à la nature, leur vision des choses, toutes choses pour eux a un esprit, tout cela me parle et je me sens soeur avec eux.
Naturellement en fait , en ayant vécu cette vie là, c'est venu comme ça à moi, petit à petit, au fil des années; cela arrive progressivement et au bout d 'un certain nombre d'années, on a plus  de considération, on évalue ce qui se passe réellement par rapport à un tipi,le fait de vivre sous un tipi, nous amène celà.
On y croit ou pas, mais pour moi la vie sous tipi est forcément en rapport avec les indiens, et lorque je monte un tipi, je sais qu'ils sont là, c'est leur espace à eux.
J'ai toujours respecté le tipi  comme étant leur habitat , et je m'en suis rendue compte petit à petit, que c'est comme si nous étions visités par leur présence, que l'on était en relation avec eux et leur guidance ,leur énergie, ceci est quelque chose qui ne s'explique pas mais se ressent.

- C'est comme si l'habitat tipi n'était pas votre propriété propre mais celle d'un univers qui vous aurait adoptée, qui vous aurait accueillie, un lieu un peu comme une église, non ?

Oui, voilà c'est la même chose; mais sans s'en rendre compte en fait, bon  moi maintenant c'est ma vision des choses, mais c'est au bout de pas mal d'années, ce n'est pas au départ que je me suis dit ça, je n'en savais rien en fait, je n'ai pas pensé à quoi que ce soit, je n'ai pas non plus lu plein de bouquins pour aller vivre comme eux.
En même temps c'est une évidence, ça va avec, c'est leur énergie, ils sont là présents et certainement lorsque l'on en prend conscience , ils sont là , de plus en plus présents, le tipi attire leur énergie, c'est invisible, mais en tout cas je la ressens, c'est une force.

 - Ressentez vous le besoin des fois de revivre en tipi ?

Kler - - Bien sure, car je n'ai jamais abandonné le tipi, même s'il s'est passé des périodes où je ne vivais pas dedans , mais c'était sure que j'avais toujours un tipi à la maison qui était plié et dès que j'ai pu le remettre debout, je l'ai fait...C'est sure que c'est différent, lorsque que l'on vit dans une maison, c'est très difficile de tenir un tipi en même temps, car le tipi demande beaucoup d'attentions, et une maison nous attire à l'intérieur, donc ce n'est pas évident de tenir les deux, surtout en étant seule, c'est un exercice qui n'est pas évident, et c'est pour cela que je le démonte l'hiver car si s' il n'est pas assez chauffé, il s'abime.

En tout cas tous les ans ils sont debout, et comme ici j'ai de l'espace, j'adore dès que je le peux les remonter même si j'ai du mal à y passer beaucoup de temps.
Aujourd'hui, je le vis de façon plus ponctuelle, pour une fête, un événement  et je me rend compte aussi que je n'ai plus assez de forces physiques pour le vivre bien. Bien que lorsque que le tipi n'est pas vécu à plein , il apparait toujours toujours difficile d'y vivre.

Vous faites souvent référence aux notions de force et d'énergie données ou exigées par la vie en tipi, qu'est ce qui est dure ou difficile dans cette vie là ?

Kler - - Et bien déjà, moi les côtés durs que j'ai pu vivre c'est quand j'étais seule, surtout au niveau du bois, aller le chercher, le ramener, le couper, aller chercher l'eau, c'est ça le côté dur et être toujours vigilant...
On est jamais tranquille dans un tipi, il faut vraiment être aux aguets tout le temps, il se passe un coup de vent, il faut être sur le qui vive même la nuit pour aller vérifier les attaches , le réglage des oreilles, on ne dort pas sur ses deux oreilles, on est sans arrêt en alerte pour que tout se passe bien. Et ça peut très vite devenir galère si les choses sont mal faites, on le paye, il vaut mieux être jeune et en forme pour pouvoir bien le vivre ; ça m'a usée aussi mais je ne regrette rien du tout.
Aujourd'hui j'irai plutôt vivre en yourte, ce serait plus simple, je sens qu'il y a une plus grande facilité de vie en tout cas.
J'ai apprécié aussi quitter le tipi mais ça m'a rendu un peu paresseuse, la maison elle, tient debout, il n'y a rien à faire ( rires)
Le tipi c'est comme un grand maître qui remet les pendules à l'heure, il vous remet les pieds sur terre, on doit savoir considerer ses actions, tout doit être fait dans le sens que cela va être harmonieux et que l'on ne va pas avoir oublié quelque chose...si à la fin de la journée on a oublié l'eau, on fait le feu pour le repas et bien on peut y retourner, mais au bout d'un moment on n'oublie plus ! c'est un apprentissage qui se fait petit à petit comme prendre l'habitude de ramasser du bon bois pour ne pas être enfumé. Cela ponctue les actions, pour que la vie soit harmonieuse.
C'est comme ça que j'ai considéré le tipi, un grand maître qui vous apprenait la vie... basique.



Je pose ensuite à Kler une question relative à la manière dont elle percevait ou se représentait son environnement d'alors, quelle importance, quels qualificatifs elle lui attribuerait, ma question hésitante amène de sa part  des considérations sur " le vrai bonheur d'être, dans une vraie nature authentique, qui n'a pas été souillée "  et par opposition le fait d'être mal à l'aise dans un environnement qui a été fabriqué de toute pièce.
Suite à un courriel envoyé après l'entretien, elle va apporter plus de précisions à ce sujet :


Voici donc quelques photos et précisions suite à notre entretien.

Je vous rajoute les dates manquantes :
Garrigue Audoise :1993
Gwendal, Tchywan et Tymour :1994
Hiver à Coumeille : 1993

Paysage Audois : J'y ai vécu le plus longtemps sous tipi : 7 ans , ensuite en maison , en tout 14 ans.                           

  Type garrigue : sapins ,  chênes verts, églantiers, dont on cueillait les baies de cynorhodons riche en vit.C, ainsi que le thym , le romarin, lavande, sauge que l'on cueillait aussi pour les tisanes.
Magnifiques petits ruisseaux qui scultaient les roches calcaires, souvent serpentant au fond d'un écrin de verdure, très sauvage, et magnifique !
Petites sources dénichées aux creux des vallons, d'où nous puisions l'eau potable ( auncune pollution chimique alentour à des hectares à la ronde )
En été, souvent des ruisseaux à sec, où j'adorais partir à la découverte du "no man's land" secret, jamais visité.
Quelques fois des torrents bouillonnants, au fond des canyons...
Recherche de villages abandonnés où nous découvrions les anciennes cultures d'oliviers, amandiers, pommiers, noyers, poireaux, d'où nous tirions nos récoltes.
Nous recherchions toujours des lieux de camp propice à la vie, avec du bois et de l'eau, sur une terre saine, sans humidité pour pouvoir poser les tipis.
Ainsi nous avions à proximité le nécessaire vital ( eau , bois )
Là où se fut le plus pénible à trouver le bois, fut au Pays de Galles, où il nous fallait parfois parcourir de longues distances( 3-4 km)  car beaucoup de personnes utilisant le feu, vivaient là depuis longtemps (15ans) d' où pénurie, (aujourd'hui cela fait 30 ans que des tipis habitent cette vallée) , Je sais que maintenant, ils achètent du bois ou vont le chercher très loin en camion. 
Nous choisissions aussi toujours des lieux souvent très éloignés d'autres habitations dans l'esprit  : "pour vivre heureux , vivons cachés ! "  nécessaire à notre bien être insolite pour la plupart des villageois. 
Nous ne descendions en ville qu'une fois par semaine pour nous rendre au marché hebdomadaire et rencontrer entre amis, discussions et nouvelles de la tribu. Nos relations se limitaient à des personnes de même esprit et recherches que les nôtres.
Je n'ai pas de souvenirs d'avoir rencontré les gens du coin, car trop de décalage.
Voici ces quelques détails que je peux rajouter, n'hésitez pas à me recontacter s'il vous manque d'autres précisions.

Salutations"




 

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 14:14

-Donc vous étiez dans ce groupe, en fait c'était un village, il y avait environ combien de personnes ?

Kler - - C'était un groupe assez important, il devait y avoir une cinquantaine de tipi qui regroupait à peu près 150 personnes, ils étaient installés sur des terrains qu'ils appellent là-bas les terrains perdus.
C'est des collines qui servent en fait aux troupeaux de moutons, c'est très vaste et donc il y avait une vraie vie de village, l'hiver, ils se regroupaient tous dans le bas de cette vallée pour être quand même plus abrités en hiver, c'est un climat assez dur, plus pluvieux qu'ici.
Le premier hiver a été quand même assez costaud, on a eu pas mal de neige.
Mais il y avait une solidarité qui rendait la vie moins dure, pour nous ça n'a pas été une épreuve, c'était dur mais on était prêt à tout, on était jeune et on avait une bonne force physique,



-Donc pour vous qui étiez nouveaux dans ce groupe en fait c'était un tuteur fort ...le groupe.

Kler - - oui bien sur , nous étions bien entourés.

en majorité des Anglais, mais aussi de toutes nationalités, quelques fois on sentait que ce n'était pas facile de faire partie d'un groupe lorsque l'on ne parle pas bien la langue, mais d'être dans ce village était très vivifiant , ponctué par des fêtes ; on se rassemblait dans un immense tipi appelé la" big lodge" qui faisait au moins 12m ( de diamètre ), on y entrait à 50, tranquille !
Et c'est toujours comme ça maintenant je pense, je n'y suis pas retourné depuis un moment, mais il y a surement toujours la big lodge qui accueille les visiteurs.


Dans ces conditions de vie très physiques Kler évoque le rôle important joué par le sauna"indien", hutte close constituée de branchages recouverts de couvertures, à l'intérieure sont disposées les pierres chauffées. Le sauna pratiqué tous les quinze jours en relation avec le cycle lunaire, permettait de tonifier et purifier le corps, de le rendre résistant aux chocs thermiques quotidien :intérieur/extérieur du tipi
C'était un élément essentiel de l'hygiène de la communauté.

Kler - - On est donc resté dans cette vallée un peu plus d'un an , Gwendal avait treize mois lorsque l'on est parti , il en a vingt quatre aujourd'hui .



- Comment les enfants ont ils vécu cette expérience ?

Kler - - Et bien , j'ai eu quatre enfants, les trois aînés sont nés dans ces conditions de vie sous tipi, ma fille la plus jeune y a vécu aussi quelques moments, mais moins longtemps. (études des grands ,oblige ! )
Ça a été des moments de grande liberté pour eux, et de vivre ainsi les premières années de leur vie dans la nature, les a rendus forts et plus autonomes, bien dans leur peau.      

Ce  que j'en pense aujourd'hui, c'est que je leur ai donné le choix car nous avons pris une maison à la fin de leurs années d'école primaire, ils ont ainsi pu profiter de toute la technologie moderne.
Je ne voulais pas non plus les élever en" vrai sauvage ", loin du monde moderne, au début je leur ai fait l'école et aussi avec les cours par correspondance, mais trois garçons à gérer sous tipi n'a pas toujours été facile, je n'avais sans doute pas assez de patience.
L'important est qu'ils connaissent plusieurs façons de vivre . Il peut se passer n'importe quoi dans la vie, on ne sait pas ce qui va arriver exactement non plus.
Des gens se retrouvent démunis du jour au lendemain suite à des catastrophes, et bien si l'on perd tout , par example, on sait que l'on peut vivre avec peu, d'une bonne manière.
Cela est pour moi aussi une richesse de leur éducation et je suis contente d'avoir pu leur faire vivre la simplicité,à l'état pur, vraie et belle...

" En fait la vie servait à la vivre bien, on avait pas idée d'aller chercher un boulot "

On peut ne plus rien avoir et continuer à vivre décemment si on se tient à une rigueur de vie, ce qui était notre cas.

On essayait de vivre de la meilleure façon possible, de s'alimenter du mieux possible, principalement en bio et aliments complets , de s'habiller le plus sainement possible avec des matériaux naturels, on faisait beaucoup de choses par nous même, que ce soit en cuir, en laine , en coton. Moi je faisais des vêtements pour les enfants , je faisais pas mal de choses. 
En fait la vie servait à la vivre bien, on avait pas idée d'aller chercher un boulot.                                    Le seul argent qu'on avait besoin c'était pour aller au marché une fois par semaine,mais ça se limitait à pas grand chose, nos besoins financiers étaient très réduits. 
 C'était une évidence pour nous à cette époque que c'était la meilleure façon de vivre, de s'employer toute la journée à organiser sa vie et que tout aille bien.
 Si on avait de l'eau et du bois , déjà la journée était faite.
Et après voilà , on essayait d'avoir de bonnes relations avec les gens qui étaient autour de nous.

C'est un peu idéaliser,( certains pourraient le penser ),  mais c'est en fait ce style de vie que j'ai appréhendé pleinement comme étant une évidence de vie, une recherche de la vérité simple...
 un peu comme une vie paradisiaque où l'on a pas les soucis qui ne rentrent pas dans la vie de tous les jours, comme d'aller travailler et de mettre nos enfants ailleurs à faire garder.
Enfin ça rend la vie homogène , disons que l'on tient les rênes de notre vie entièrement et cela procure un immense bonheur, un luxe même !
 On attend pas d'aller acheter ci ou ça , ou que d'autres s'occupent de nos enfants , ou d'avoir plein d'argent ;       C'est pas du tout ce créneau là .
On peut se satisfaire de très peu et être totalement heureux, en tout cas c'est comme cela que je l'ai vécu
L ' intérêt aussi d'avoir vécu cette vie là est aussi d'avoir toujours eu des contacts avec d'autres...
Je n'ai jamais vécu celà vraiment isolée, l'intérêt était d'être en groupe et puis de se tenir les coudes, d'avoir de bonnes expériences ensemble, de discuter, de faire des fêtes, de beaucoup parler par rapport aux enfants, de comment faire ci, faire ça.
Enfin quand on va vers une vie comme ça , on a tout à réapprendre, puisque l'on a pas la culture de vivre comme ça , donc (...)
Et c'est ainsi que l'on s'entraide, partageant nos expériences, ça se fait comme ça,  naturellement.

-Et donc y avait le village (de tipi) et comment se passaient vos relations avec les gens des environs, les agriculteurs...?

Kler - - Et bien en fait , on avait pas beaucoup de contacts ,finalement.
Depuis que j'ai choisi cette vie là, je crois qu'il s'est passé une rupture que je garde encore aujourd'hui, la sensation que je me suis retirée en fait, du groupe de la société tel que tout le monde la vit , plus ou moins pareils.
D'avoir vécu comme ça en dehors, finalement on y revient jamais vraiment. Je l'ai vécu comme ça et beaucoup d'amis qui ont eu la même expérience le vivent aussi comme ça.
Et bien on peut dire que l'on est pas spécialement bien perçu, il y a une méconnaissance de la population environnante dû au retrait et cela crée une peur ou des questionnements, c'est aussi quelque chose de tellement exceptionnel que c'est comme si ils ne pouvaient pas comprendre.(ceci sans a-priori)
On essayait même pas, on a jamais essayé finalement non plus de s'ouvrir, car je crois que l'on a toujours senti une méfiance et des préjugés à notre encontre. Et ceci ne favorise pas le contact.
Les seules histoires que je me rappelle, ça a été des conflits par rapport aux montons qu'on dérangeait...C'est les seuls flashes que j'ai des contacts avec les autres.
Ce n'est pas spécialement bien vu,  dès que l'on fait quelques chose de différent, de toute façon...
Si ce n'est pas expliqué par A+B ;    Si il n'y a pas une réelle explication,  d'entrée de jeu, c'est mal parti !
 les populations, que ce soit ici, en Bretagne, au Nord ou au Sud , c'est plus ou moins similaire ;
Je l'ai vécu aussi en Espagne, quoique les espagnols étaient quand même plus ouverts...d'appréhension ,comme ça, lorsqu'ils nous voyaient,  ils n'avaient pas un recul ou une hostilité, ils étaient plutôt attirés et ça les faisaient sourire, c'était plutôt sympa.

- Oui, donc vous avez fait de l'itinérance .

Kler - - Oui j'ai fait de l'itinérance, après le pays de Galles , je suis resté quelques mois en Bretagne pour la naissance de mon deuxième fils puis je suis partie en Espagne ;
  J'y ai rejoins un groupe de personnes , que je ne connaissais pas d'ailleurs. J'avais appris qu'il y avait un groupe qui partait de l'Aude vers 
Saint Jacques de Compostelle avec des chevaux , des animaux bâtés et des tipis aussi.
Je me suis jointe à eux, par intérêt pour cette expérience et par envie de bouger.
Je me suis retrouvée assez isolée en Bretagne et j'avais envie de retrouver une vie de groupe.
 Et donc on a transhumé dans les Pyrénées espagnoles pendant trois ans.
Je suis donc partie avec mes deux enfants , j'avais une voiture en partant  de Bretagne, mon tipi, une grande remorque et aprés les 1500km pour les rejoindre, j'ai très vite troqué la voiture et la remorque pour prendre un cheval , 2 mulets et une ânesse et j'ai ainsi fait l'expérience de bouger avec des animaux .Les deux garçons portés par un panier double sur le dos de l'ânesse Agua, le matériel de couchage et cuisine, sans oublier la petite machine à coudre manuelle , sur les autres animaux.
Nous étions douze adultes et nous avions neuf petits garçons.
 On prenait vraiment notre temps, enfin certains voulaient aller à St Jacques de Compostelle...
Nous prenions cette direction...
 enfin, je crois que personne n'est arrivé à St Jacques d'ailleurs  ! ( rires) 

 "Et ça  a été la plus grande expérience de liberté que j'ai eu..."   

 L' important était de bouger ensemble à travers la nature, et ça a vraiment été la plus grande expérience de liberté que j'ai eu, de ne pas dépendre d'un véhicule, donc de ne plus avoir a acheter de l'essence et de pouvoir porter toutes ses affaires avec des animaux , de se déplacer.
On s'était fabriqué des petits tipis suspendus, style tipi de chasse,
on pouvait les suspendre à une branche, être perdus au milieu de nulle part et en 5 minutes on était chez nous, on les montait comme ça quand il faisait beau.
L'hiver on se faisait quand même un camp de base , avec les tipis bien montés et isolés, pour résister à l'hiver qui était bien neigeux dans les Pyrénées.
Quand le temps s'améliorait au printemps, on partait, on choisissait toujours les petits chemins, 
 ne croisant jamais de routes, ou très rarement, on était uniquement en pleine nature..
Les petits chemins, c'était magnifique, on arrivait dans des endroits extraordinaires,
 où il n'y avait vraiment personne..
.Des coins vraiment magnifiques.
Quand on trouvait un coin qui nous plaisait et que l'on pouvait rester,  on  y campait le temps qu'on voulait, tant qu'il y avait du bois autour
Puis au gré de nos envies, on pliait le camp et l'on repartait,
on n'avait pas de plans en soit

Pour resituer vos moyens de subsistance c'était...
 



 

Kler - - Moi je fonctionnais avec des allocations familiales, c'était la seule subsistance que j'avais, ça suffisait amplement...certains faisaient de l'artisanat, des objets en cuir et les vendaient au marché, comme je disais ,nous n'avions pas besoin de beaucoup d'argent et tout le monde s'en sortait bien ;  Et j'ai voyagé comme ça en Espagne jusqu'en fin 1988...   

        

   On y a rencontré des gens très intéressants, qui vivaient d'une façon autonome.
 Le but de cette vie, en fait , c'est d'être autonome, c'est vraiment de pouvoir tout gérer de sa vie.
C'est ça le truc majeur, en fait , l'idée de base.
On a rencontré beaucoup de jeunes espagnols qui avaient une bonne impulsion de vie ;
 Ils avaient remonté entièrement un ancien village de maisons en pierre, perché sur une montagne. Il y a beaucoup de villages abandonnés là-bas.

Donc , c'était tout un petit village, complètement paumé, on y accédait par un petit chemin de mulet, il fallait monter au moins pendant trois quarts d'heure - une  heure ,  pour arriver là; Et en haut, ils avaient remonté toutes les maisons en bâtant tous les matériaux, à dos de mulets, un truc de fou, et ils s'étaient organisés totalement autharciques .
Ils avaient leurs jardins, leur boulangerie, leur artisanat et puis ils faisaient des tas d'activités; Du théatre , de la chorale, du yoga, ils faisaient aussi l'école aux enfants;
Et là, on est resté avec eux tout un hiver, dans cette région, près de Pampelone. ..          
J'ai de bons souvenirs de cette époque là...     
On a monté notre village tipi, au dessus encore de ce  village.  
On avait de bonnes relations avec eux, on allait les voir souvent, on y était en un quart d'heure, et on participait  avec eux à différentes activités, mais on gardait aussi notre vie entre nous, de village...avec nos fêtes, nos saunas et nos habitudes quotidiennes .

Puis au printemps,  j'ai eu quelques malentendus  dans notre groupe ,
et à l'occasion de la visite de mon frère,et d'un ami  je me suis séparée du groupe avec mes deux fils.   
Nous sommes resté quelque temps, nous cinq,  un peu plus au sud dans la région de
 La Rioja près des sources chaudes  d'Arnedillo, dans un petit village perché aussi à flan de montagne,magnifique, habités par de jeunes espagnols fabriquant là ,leur artisanat vendu sur le marché.
Très bon contact aussi.(Je les reverrai surement un jour !)
Nous y sommes restés peu de temps, car le projet suivant étant de remonter au Pays de Galles, chercher de la toile pour refaire un tipi neuf . 

Et c'est ainsi que s'acheva l'aventure en Espagne.       

                                   

                                      

 

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 16:24
 
   




 GWENDAL, TCHYWAN, TYMOUR...
                  



                                                     
        
                                                                                            
               et  TELILA    ...



      4 enfants nés entre Août 1984 et Juillet 1999  bercés et protégés par l'énergie du Tipi...




 










TELILA 1999 QUI A AUSSI FAIT SES PREMIERS PAS AUTOUR DU TIPI
                                                  
  
              








TYMOUR 1989 ...A Coumeille,en St Hilaire d'Aude.



       
TCHYWAN,1986 ... en Pyrénées Espagnol



  
  

 




GWENDAL ,1984.
 
en PAYS de  GALLES
                                                            
 1er pas sur Terre en Pays de Galles, au sein du village Tipi : Talley  Valley                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
 
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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 03:38
bab01.gif tipi-Murasse1993.jpg Du  fond de la vallée aux crêtes enneigées,  ici sur une terrasse aménagée à flan de montagne sur le massif Massatois d'Ariège, mais partout chez soi, le Tipi nous offrira son luxe de simplicité, nous accueillera dans son écrin de verdure et nous  fera grandir au sein des éléments,veillant tel un grand maître sur le bon ordre et le bon sens de chaque instant de vie, nous enseignant patience et courage, té mérité et lâcher prise, mais toujours nous rendra si heureux d'être là tout simplement au coin du feu où l'on se sentira et dedans et dehors à la fois !  Alors pourquoi pas ?   Osons encore l'aventure et préparons les perches et de fil en aiguille dressons la tente noble qui abrita jadis ce Peuple aux mille vertus  
                                                                                                                                                                                          KLER        .
bab01.gif

 

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